exposition de Sandrine Fallet et Rémi Ucheda
du 19 janvier au 9 février 2002
La galerie ipso facto montre pour cette exposition les travaux de deux
artistes qui questionnent chacun à leur façon la prégnance
rétinienne ou physique des surfaces de notre quotidien, d'où
deux univers présents : |
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Rémi Ucheda, "zigoui -goui" |
Le premier étage sera investi par Sandrine Fallet, nantaise,
qui propose une iconographie récurrente ayant pour supports des
objets de notre quotidien : du papier-peint, des canevas, un tapis reproduisent
les quatre mêmes scènes d'abattage à l'ancienne.
En redonnant, avec ces éléments aux couleurs passées,
son ancien statut d'appartement au premier étage de la galerie,
Sandrine Fallet crée un décalage en reproduisant ces scènes
inhabituelles de tueries sur de tels supports. Tout en aseptisant ces
scènes, elle constate la quotidienneté de cet acte, elle
réfléchit également sur la notion d'exposition
et sur son statut d'artiste. |
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Rémi Uchéda a exposé récemment au Bond de la Baleine à Bosse à Toulouse, lors de sa résidence à Monflanquin, à la galerie Immanence à Paris et au Pavé dans la Mare à Besançon où il interprète une installation de Gille Picouet. | ||
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il cherche à créer une grammaire formelle
qui soit en rapport avec des formes de vie, des comportements, des allures,
des positions
L'acte de création s'inscrit dans une attitude
gestaltiste, le geste est saisi comme pratique problématique
de la relation à l'espace. Toute ironique et disparate qu'elle
puise paraître, l'intentionnalité artistique interroge
la perception, les notions de relativité spatiale, le poids des
corps, notre gesticulation vitale."
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