" J’aime l’idée du jeu d’enfant les cow-boys et les Indiens, car à un moment tout le monde en porte les habits. Le peintre, le sculpteur, le cuisinier, le plombier sont acteurs de leur production, ils lui font prendre forme. Je me mets en scène dans mes photographies, comme acteur de la peinture, avec les référents qu’elle transporte. La photographie me permet un espace ouvert sur mon quotidien, chez moi et en dehors. Je donne à voir une situation, mimant une action sous forme de " saynètes ".

Lorsque j’interviens sur les photographies par le moyen de la peinture en y posant des formes blanches, je provoque une rencontre entre ces deux moyens. Cette intervention provoque l’espace de la photographie, l’espace de la peinture, qui provoque un espace qui s’intercale entre les deux autres.

Mon travail est basé sur les choses que l’on ne maîtrise pas dans une organisation du monde, où à un moment, l’ordre des choses se décale légèrement. Il s’ancre dans la vie, chaque jour, dans les idées issues de l’aventure du monde, bouger, manger, lire, discuter, regarder la télévision, penser, etc… Ce qui m’intéresse, ce sont les décalages, les espaces. Faire un " croche-pied " à nos certitudes. "

2002 : " De père en fils " maison Billaud Fontenay-Le-Comte ; 2001 : Le carré : résidence au lycée hôtelier de La Rochelle ; (dans le cadre des conventions MAAC et DRAC) ; 2000 : " Live lithographie " Ipso Facto Nantes ; 2000 : Exposition collective.; Artothèque de Nantes ; 2000 : " Les chiens. 365 et plus " artothèque, école d'Arts Plastiques de Châtellerault.
Collections publiques
Artothèque de Nantes
Artothèque de Châtellerault
Mai 2002 exposition à la galerie Artem à Quimper
Bibliographie
Les cahiers du multi n°5, texte de pierre Giquel
De père en fils, Perce oreilles production, éditions joca seria